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masala

Qu'est-ce qu'il y a, à deux pas de vos dix doigts ?


Sommes-nous seulement ce que nous pensons ?


Sommes-nous simplement qu’une analyse ?

  • Cela reviendrait à faire un Yvan Le Fou : une sorte de rotation à 360° pendant laquelle notre propre cerveau tenterait d'examiner et de comprendre… lui-même,

  • Cela reviendrait aussi à essayer d'appréhender notre mental à l'aide du mental et cela en prenant en compte toutes nos composantes confondues : nos sens, nos pensées, notre égo et notre intellect, sans discrimination, sans recul.

Bref, je vous invite à essayer de regarder votre œil droit avec votre œil droit,

ou à saisir votre main gauche avec l’aide de votre main gauche…


Peut-être sommes-nous alors aussi une somme…


Une somme de sensations, d’émotions, d’énergie peut-être ?

  • On ouvre la bouche pour mieux comprendre… est-ce que l’information a un gout ?

  • D’ailleurs, laissez-moi mettre mes lunettes pour vous entendre encore mieux… étrange idée que de voir une parole… Ne dit-on pas que « je vois tout à fait ce que tu dis »… vous voyez ?

  • De même, pourquoi est-ce que l’on ne goute plus rien quand on a perdu l’odorat… quel autre sens affecte le gout si je le perds ?

  • Encore plus étrange, on a un gout métallique dans la bouche lorsque l’on racle une barquette en alu avec une fourchette… le gout a-t-il un son ? Sans parler du grincement de la craie blanche sur le tableau noir…

  • Un souvenir malheureux peut nous laisser un gout amer… que l’on a d’ailleurs du mal à digérer…

  • Une pièce peinte en rouge excite, en bleu apaise, en vert inspire ; certaines couleurs sont chaudes et d’autres froides… notre vision serait donc un ressenti physique ?

  • Une personne peut nous paraître sympathique ou antipathique… la sympathie se voit, c’est certain…

  • On retient son souffle lorsque l’on croise une personne antipathique, on ne peut pas la sentir… la sympathie pourrait donc aussi se sentir… Est-ce que l’on peut la toucher ?

  • Et quand on est d’accord, ne dit-on pas « oui je vois ce que tu me dis », « je suis touché par ton histoire », … et oui, une histoire (du son) est visuelle et touche le corps...

On enfonce encore un peu plus le clou ?

  • Ne dit-on pas d’une personne qu’elle dégage des bonnes ondes ou des mauvaises ondes…

  • Comment savons-nous l’avance qu’une personne a une bonne ou mauvaise nouvelle à vous annoncer, sans la voir…


Finalement, lequel de nos sens privilégions-nous ? Il suffit de nous écouter parler.

Nos sens sont des fenêtres de perception ouvertes sur le monde qui nous entoure.


Sans parler de ceux que l’on n’a pas ou peu : le serpent qui a un détecteur de chaleur, la chauve-souris qui a un radar ultrasonique, ….


Bien d’autres sens existent, bien d’autres portes sont à découvrir… mais nous allons y aller pas à pas, à notre rythme.


Restons pour le moment dans une réalité ordinaire, familière, en acceptant simplement de constater que nous tissons des liens avec notre environnement, grâce à tous nos sens, par un biais qui n’est pas tangible, un je ne sais quoi que l’on appelle parfais nature, intuition, subtil, énergie, … ou tout autre mot qui vous conviendrait mieux… bref… connexion à autre chose que nous, peut-être d’ailleurs plus grand que nous…


Alors quoi ? Et puis comment ?

Vibration, énergies, mots, sens, informations, ...


On est quoi d’autre encore ?


Et si nous étions un mouvement ?


Après tout, une somme, ne serait-ce pas un peu trop exclusif et statique pour espérer pouvoir nous embrasser ?


En effet, on se limite en se définissant par la pensée, en réfléchissant qu’avec notre mental, en n’appréhendant la vie qu’avec un instrument limité, bref en tentant simplement de se définir !

  • Que se passerait-il si nous renonçons à nous définir, que ce soit nous ou les autres. Nous n’en mourrons pas.

  • Au contraire, nous reviendrons peut-être à la vie.

  • Et que se passerait-il si nous ne nous préoccupons pas de la façon dont les autres nous définissent. après tout, quand ils le font, ils se limitent eux-mêmes. C’est donc leur position, leur posture, leur façon de réagir... leur limites peut-être aussi

Chaque fois que nous interagissons avec des gens, et si au lieu d'être là principalement comme une fonction ou un rôle, nous étions comme un champ de présence consciente : l’oreille grande ouverte, pour écouter et non pour répondre,

  • L’esprit est un superbe instrument s’il est utilisé correctement.

  • Cependant, s’il est mal utilisé, cela peut devenir vraiment réducteur voire complétement destructeur.

  • Pour être plus précis, nous n’utilisons pas vraiment notre esprit à tort, généralement je pense que nous ne l’utilisons pas du tout. Il nous utilise. C’est une pirouette un peu maladive.

  • Nous croyons que nous sommes notre esprit ? Voire même nous nous identifiions à lui, ou à une posture, une fonction, un emploi, une émotion…

  • C’est un peu du délire ! L’instrument aurait-il pris le dessus sur nous ?


Nous sommes plus que tout ce que notre mental ne pourra jamais imaginer, tout ce qu’il ne pourra jamais penser … car, tout simplement, nous sommes plus que notre mental.


Nous sommes peut-être énergie, et en mouvement de surcroit !


Alors, que se passerait-il si nous arrêtons de présumer sur demain, de présumer sur ce que nous sommes capables, … de présumer tout court.


Et que nous concentrions notre attention sur ici, ce que nous faisons car tout est là.


Je vous souhaite de vous permettre d’écouter votre cœur, votre tête, tous vos sens et bien plus encore.


Et de laisser vos mains prendre la parole et les petites bulles de l’énergie vous montrer le chemin, juste là, sous vos pieds… à deux pas de vos 10 doigts.



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